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Salutations de Pollicy et PROTEGE QV

Pollicy (https://www.pollicy.org) et PROTEGE QV travaillent ensemble pour mettre en œuvre le projet Future of Work, une initiative qui a été mise en œuvre par Pollicy au cours des deux dernières années en s’engageant directement auprès des femmes professionnelles des médias traditionnels et alternatifs au Kenya et en Ouganda dans le but de leur permettre de mieux comprendre et de tirer parti des possibilités offertes par la technologie, tout en renforçant leur résilience numérique pour faire face aux défis qui y sont associés.

Nous sommes heureux de vous annoncer que le programme s’étend désormais à sept pays africains : la République démocratique du Congo (RDC), la Tanzanie, le Cameroun, le Sénégal, le Mozambique, l’Ouganda et le Kenya.

Une partie de notre mise en œuvre implique des consultations nationales par le biais de visites physiques dans les pays, afin de collecter des informations qui contribueront à l’élaboration de recommandations concrètes qui influencent le paysage du genre, des médias et de la technologie.

Nous sommes ravis de consulter le Cameroun et, en tant qu’acteur important du secteur, nous serions heureux que vous participiez à cette consultation, que vous apportiez votre contribution et que vous partagiez vos connaissances avec nous. Une première rencontre au cours d’un atelier a rassemblé une vingtaine d’acteurs féminin des média, des chercheurs & défenseurs des droits humain en ligne, des promotrices des contenus locaux en ligne , le mardi 27 février 2024 au Centre Jean XXIII, Mvolye, Yaoundé, de 8h à 15h.

The Future of Work: Digital Safety for Women in the Workplace Harnessing Multimedia to Promote Digital Resilience for Women
The Future of Work: Digital Safety for Women in the Workplace Harnessing Multimedia to Promote Digital Resilience for Women

Journée de réflexion sur la gestion des déchets digitaux au Cameroun

Malgré la consécration constitutionnelle de la protection de l’environnement au Cameroun et la densité de son cadre juridique, réglementaire et institutionnel, relativement à la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), certaines insuffisances ont été constatées et certaines recommandations ont été formulées pour renforcer le cadre juridique, réglementaire et institutionnel, dans le cadre d’une étude menée par PROTEGE QV en 2022, avec l’appui d’APC. Mais en raison de la diversité des acteurs et de la fragmentation des responsabilités entre eux, formuler des recommandations n’est pas suffisant. Il a semblé important d’engager une conversation avec les principaux décideurs politiques et les principaux acteurs de la gestion des DEEE pour discuter des recommandations et de la voie à suivre.

C’est pourquoi, avec le soutien d’APC, PROTEGE QV a organisé le 21 décembre 2023, une journée de réflexion sur ce sujet à Yaoundé. Cette rencontre a donné l’occasion d’avoir autour de la table une vingtaine de personnes représentant : les administrations publiques, l’Agence nationale en charge de la normalisation, les établissements de formation aux TIC au niveau universitaire, l’opérateur privé dans l’élimination des déchets, les organisations de la société civile s’occupant des droits numériques, de la protection de l’environnement et de la gestion des DEEE, ainsi que les média.

Les principaux résultats ont été d’une part une sensibilisation des participants et d’autre part des discussions entre les différents groupes d’acteurs. A partir des présentations faites par différents acteurs, leurs pairs ont pu mieux comprendre les activités menées et les défis rencontrés. A partir de là, ils ont échangé autour des problèmes émergeant de la gestion des DEEE au Cameroun et ont proposé des recommandations concertées en quatre axes principaux : Renforcement du cadre juridique, réglementaire et institutionnel ; Renforcement des capacités et formation ; Information, sensibilisation et éducation des parties prenantes et du grand public ; Incitations sociales et économiques.

Ce type de conversation autour d’un problème/sujet particulier semble très important pour avoir une perspective plus globale de la situation du secteur, favoriser une meilleure compréhension des défis rencontrés par les pairs dans un même domaine et réduire les barrières entre les différents acteurs d’un même domaine.

Une des recommandations clés est la création d’un groupe de réflexion sur la gestion des DEEE au Cameroun, impliquant les administrations concernées, les autorités locales, les établissements universitaires, les opérateurs du secteur privé, les OSC et les média.

Atelier hybride de sensibilisation sur le thème « protéger et promouvoir les droits digitaux au Cameroun »

Organisé par PROTEGE QV dans le cadre d’une semaine de sensibilisation aux droits numériques du 4 au 9 décembre 2023.
A cet effet un atelier hybride (en ligne et en présentiel au Centre Jean XXIII de Mvolyé à Yaoundé), se tiendra le 8 décembre 2023, de 8h30 à 16h.
Pour y participer en ligne, bien vouloir s’inscrire à travers le lien d’inscription suivant :
TDR DE L'ATELIER DU 6 DECEMBRE
TDR DE L’ATELIER DU 6 DECEMBRE

Semaine de sensibilisation des droits digitaux: Appel à concourir

Dans le cadre de la semaine d’éveil aux droits digitaux organisée par PROTEGE QV du 04 au 09 décembre 2023 et en prélude à la célébration de la Journée Mondiale des Droits de l’Homme (10 décembre), il est prévu d’organiser une semaine de sensibilisation du grand public aux droits digitaux, par le biais des média. Cette sensibilisation contribuera à promouvoir une meilleure compréhension du concept « Droits digitaux » auprès du grand public, et à éveiller l’attention au fait que les droits de l’homme en ligne doivent être respectés autant que les droits de l’homme hors ligne.

Les activités prévoient des émissions radio, et un appel à concourir d’illustrations des droits digitaux.

Appel à concourir
Appel à concourir
Call for competition
Call for competition

Evaluation du respect des droits et libertés de l’internet en Afrique : Cas du Burundi, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Tchad

En vue de contribuer à opérationnaliser la résolution du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU du 05 Juillet 2012, qui affirme que  « les droits dont jouissent les personnes hors ligne doivent également être protégés en ligne », les organisations et experts indépendants de six pays d’Afrique Sub-saharienne ayant en partage le français comme une des langues nationales (Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Sénégal, Tchad) se sont engagés, avec l’appui de l’Association pour le Progrès des Communications (APC) et sous la coordination de PROTEGE QV, à développer un outil permettant d’évaluer si les gouvernements africains prennent des mesures pour respecter, protéger et garantir les droits humains en ligne.

Cet outil dénommé l’Indice Africain des Droits et Libertés de l’Internet (IADLI) a été construit dans une approche scientifique en s’adossant aux treize principes clés de la Déclaration africaine des droits et libertés de l’internet (DADLI) adoptée en 2016 par la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples à Banjul (Gambie).

Le calcul et l’interprétation de l’IADLI 2022 pour chacun des six pays a permis de relever  l‘urgence à améliorer l’environnement réglementaire, les pratiques et les capacités des acteurs concernant certains aspects des droits humains en ligne.

Le Policy Brief qui suit donne une synthèse des résultats de l’étude.

Atelier de formation de la société civile et médias au plaidoyer sur la protection & promotion des droits humains en ligne au Cameroun

Le préambule de la Constitution camerounaise garantit les libertés et les droits tels qu’énoncés dans les principaux textes internationaux relatifs aux droits de l’Homme. La même constitution engage explicitement le gouvernement à respecter ces cadres régionaux et internationaux de soutien aux droits de l’Homme et a établi la prééminence des conventions et traités internationaux sur les lois nationales.

Dans cette perspective, l’internet qui a radicalement changé la façon dont les gens vivent et travaillent dans le monde, apparaît comme un nouvel espace de vie et une nouvelle réalité pour les populations, et donc aussi un cadre nouveau dans lequel les droits de l’Homme s’expriment et doivent être considérés. Fort opportunémentune résolution du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU du 05 Juillet 2012 précise que « les droits dont jouissent les personnes hors ligne doivent également être protégés en ligne ».

Cependant, au Cameroun, ces droits numériques semblent peu connus des citoyens et les personnels et les responsables des institutions aussi bien publiques que privées qui doivent veiller à leur respect et à leur promotion, y compris les organisations de la société civile et les médias, ne sont pas suffisamment audibles dans leurs actions de communication ou de plaidoyer. Parmi les actions visant à outiller les institutions en charge de promouvoir et de veiller au respect des droits de l’Homme en ligne, un renforcement des capacités de plaidoyer des organisations de la société civile a été identifié.

C’est pourquoi en vue de contribuer à renforcer leurs capacités, PROTEGE QV a organisé les 21 et 22 juin 2023, un atelier de formation sur le plaidoyer pour la protection et la promotion des droits humains en ligne au Cameroun qui s’est tenu dans la salle de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun à Yaoundé.

l’Indice Africain des Droits et Libertés de l’Internet (IADLI)

Dans le cadre d’Impact Grant d’APC, PROTEGE QV a organisé le 20 juin 2023 un atelier en ligne de partage des résultats d’une étude menée dans l’optique de fournir des outils pour contribuer à améliorer le respect des droits humains en ligne.

En effet, en vue de contribuer à opérationnaliser la résolution du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU du 05 Juillet 2012, qui affirme que  « les droits dont jouissent les personnes hors ligne doivent également être protégés en ligne », les organisations et experts indépendants de six pays d’Afrique Sub-saharienne d’expression française (Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Sénégal, Tchad) se sont engagés à développer un outil permettant d’évaluer si les gouvernements africains prennent des mesures pour respecter, protéger et garantir les droits humains en ligne.

Cet outil dénommé l’Indice Africain des Droits et Libertés de l’Internet (IADLI) a été construit dans une approche scientifique en s’adossant aux treize principes clés de la Déclaration africaine des droits et libertés de l’internet (DADLI) adoptée en 2016 par la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples à Banjul (Gambie).

Le calcul et l’interprétation de l’IADLI 2022 pour chacun des six pays a permis de relever  l‘urgence à améliorer l’environnement réglementaire, les pratiques et les capacités des acteurs concernant certains aspects des droits humains en ligne.

Désireux (se) de savoir comment les lois et les actions gouvernementales contre la désinformation affectent la liberté d’expression en Afrique subsaharienne ?

Nous vous conseillons vivement de consulter LEXOTA (Laws on Expression Online : Tracker and Analysis), un outil interactif élaboré par un consortium d’Organisations de la Société Civile composé de Global Partners Digital, Article 19, CIPESA, Center of Human Rights (Université de Pretoria) et PROTEGE-QV.

Lancé le 10 Mai 2022, LEXOTA peut servir d’instrument d’information et de plaidoyer pour les citoyens, les acteurs de la société civile, les universitaires, les chercheurs et les professionnels de tous bords désireux d’avoir un état des lieux de la législation, de la réglementation et des pratiques en matière de liberté d’expression en ligne en Afrique au Sud du Sahara.

Enfin, LEXOTA peut aider à la documentation et à l’analyse des faits en matière de liberté d’expression en ligne en Afrique au Sud du Sahara, en rendant accessibles et comparables les données sur les actions gouvernementales y relatives.

Eager to know how laws and government actions against misinformation affect freedom of expression in sub-Saharan Africa?

We strongly advise you to consult LEXOTA (Laws on Expression Online: Tracker and Analysis), an interactive tool developed by a consortium of Civil Society Organisations including Global Partners Digital, Article 19, CIPESA, Center of Human Rights (University of Pretoria) and PROTEGE-QV.

Launched on 10 May 2022, LEXOTA can serve as an information and advocacy tool for citizens, civil society actors, academics, researchers and professionals from all backgrounds of life who want to know the current state of legislation, regulation and practice of online freedom of expression in sub-Saharan Africa.

Finally, LEXOTA can assist in documenting and analysing the facts of online freedom of expression in sub-Saharan Africa by making data on these government actions accessible and comparable.

L’IGF 2022 et les défis pour la région Afrique : En quoi les priorités d’APC peuvent contribuer à améliorer le bien-être

Bénéficiaire du programme APC Fonds pour les échanges et la mobilité des membres (Member Travel Funds, METF), le 26 novembre 2022, s’est ouvert en prélude à l’ouverture de la 17è édition du Forum de la Gouvernance de l’Internet à Addis Abéba en Ethiopie allant du 28 novembre au 2 décembre 2022 au Centre de Conférence de la Commission Economique Africaine (CEA).

Sous le thème : « Résilient Internet for a Shared Sustainable and Common Future », il s’est tenu du 26 au 27 novembre 2022 la réunion régionale Afrique des membres d’APC (Association pour le Progrès des Communications) identifiant les axes de collaborations entre les membres en s’appuyant sur les articulations de priorités d’APC, notamment : l’inclusion digital pour les plus vénérables ; un internet pour le genre ; renforcer le pouvoir collectif des communautés ; plaider pour un droit humain en ligne et hors ligne ; promouvoir la gouvernance de l’internet pour un bien public ; une mobilisation collective pour une justice environnementale et durable.

Durant les travaux de groupe, il s’est dégagé de manière consensuelle à la plénière qu’il y a urgence d’agir sur les politiques de lois notamment celles régissant les lois sur la désinformation en ligne pour attirer l’attention des gouvernements africains sur les dispositions de lois qui sont une menace pour la liberté d’expression et la restriction aux espaces civiques, ne respectant les droits humains au regard des dispositions régionales et internationale en la matière. Sur cet angle PROTEGE QV a attiré l’attention de la coordinatrice d’APC sur les politiques Madame Paula Martins, de s’y pencher et voir comment APC peut accompagner ses membres Afrique pour infléchir la donne et solliciter dans le cadre de plaidoyer les réformes de ces dispositions de loi dont les contenus sont imprécises et qui laissent aux juges un champ large d’interprétation pour son exécution face aux justiciables.

Autres enjeux issus des discussions de l’IGF et pertinentes pour le continent africain est de poursuivre l’initiative de l’implémentation des indicateurs (ROAM-X) de l’UNESCO pour évaluer le niveau  d’implication des Etats et gouvernements dans les avancées et amélioration sur le terrain des droits des peuples à s’approprier l’utilisation du numérique pour leur bien-être.

De même que le rôle de du Conseil Economique pour l’Afrique(CEA) dans l’accompagnement de l’implémentation des politiques économiques du numérique des Etats sous l’impulsion de l’Union africaine est capitale, et pour développer cette stratégie numérique en Afrique, les Etats doivent pleinement jouer chacun leur rôle notamment pour ne citer que quelques actions :

  • Améliorer l’accès aux infrastructures : points d’échange internet, infrastructure dans le stockage de données, dispositif de cybersécurité, etc.
  • Mettre un environnement favorable à tous les initiatives :
    • Adoption des lois types
    • Que les rôles et les responsabilités de chaque acteur puissent être bien définis
    • Développer une stratégie nationale sur le commerce électronique

En fin la rencontre régionale des membres d’APC a été un moment fort pour échanger avec des visages bien connus mais aussi pour accueillir les nouveau membres africains, de s’imprégner des activités et initiatives de chaque organisation et dégager des axes de collaboration. De même que nous avons apprécié l’encadrement des staffs anciens et nouveaux présents à Addis Abéba pour la circonstance.

Merci à APC.

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