Loading....

PROTEGE QV is taking part at the Sixteenth IGF edition held from 6-10 December 2021 at Katowice in Poland

The Secretary General of PROTEGE QV Mr Avis MOMENI will will be share as speaker on a round table panels , Cameroon national experience on the topic :  « Digital rights respect in the context of Covid-19 pandemic: gender equity between men and women questioning », through the Dynamy Coalition session.

Renforcer les capacités des femmes élues pour un leadership affirme (Empowering female elected leaders for executive leadership)”.

Dans la mouvance de la célébration de l’édition 2021 de la Journée Internationale de la Femme, PROTEGE QV  organise avec le soutien de l’Ambassade des Etats Unis au Cameroun, un atelier virtuel sur le thème RENFORCER LES CAPACITES DES FEMMES ELUES POUR UN LEADERSHIP AFFIRME (EMPOWERING FEMALE ELECTED LEADERS FOR EXECUTIVE LEADERSHIP)”.

Ledit atelier qui se tiendra du 22 au 31 mars 2021, a pour objectif de renforcer les capacités de leadership des femmes élues au Cameroun, afin qu’elles puissent jouer efficacement leurs différents rôles de représentation politique et sociale, et qu’elles soient à même de réaliser effectivement leurs programmes.

Il est prévu d’accueillir 75 participantes sélectionnées parmi les femmes élues aux postes de Sénateur, Député, Président de Conseil Régional et Maire.

A l’issue de l’atelier, les participantes seront en mesure d’identifier les défis posés par le contexte sociopolitique du Cameroun pour les femmes leaders et comment les surmonter; de mettre en place des stratégies pour promouvoir des réformes sensibles au genre dans la législation et les procédures administratives; d’utiliser des outils de communication appropriés pour atteindre le grand public, promouvoir leurs programmes et influencer leurs électeurs ; et d’exploiter les atouts du réseautage pour améliorer l’efficacité de leurs actions.

Guide de planification et de budgétisation sensibles au genre pour les autorités locales au Cameroun

Le 21 octobre 2020, la salle de conférence CHIMUTA Divine BANDA de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés du Cameroun (CNDHL), a abrité un atelier d’enrichissement du « Guide de planification et de budgétisation sensibles au genre pour les autorités locales au Cameroun », élaboré par PROTEGE QV avec le soutien financier de Urgent Action Fund Africa et le soutien technique du MINDDEVEL, du MINPROFF, du MINEPAT et des CVUC.

Ont pris part à cette journée une vingtaine de participants avec notamment des administrations (MINDDEVEL MINPROFF, MINEPAT), des  Maires, la Commission Nationale des Droits de l’homme, les organisations de la société civile et les médias.

Trois principaux résultats étaient attendus au terme de cet atelier :

  • une prise de conscience par les participants de la nécessité d’intégrer la composante « genre » dans la planification et la budgétisation au niveau local ;
  • des propositions motivées d’amélioration du projet de guide présenté ;
  • une pré-validation du guide moyennant l’intégration des enrichissements.

La journée s’est déclinée en 3 articulations principales à savoir :

  • Les activités de lancement de l’atelier ponctuées par le mot de bienvenue du président de la CNDHL, la présentation des participants et celle des Termes de Référence de l’atelier par la présidente de PROTEGE-QV;
  • Les activités techniques dont certaines en plénière et d’autres en travaux de groupe avec pour objectif de confirmer et au besoin, enrichir l’analyse présentée par les chercheurs avant finalisation du guide ;
  • Les activités de clôture de l’atelier.

Au terme des travaux, le guide a été validé moyennant les observations formulées. Les échanges et les travaux en groupe ont conduit à trois recommandations:

  • Organiser à l’échelle nationale, de vastes campagnes de sensibilisation et de renforcement des capacités des élus locaux et d’autres détenteurs d’enjeux aux bénéfices et avantages de l’approche genre lors de l’élaboration des budgets et autres activités de la commune ;
  • Prévoir dans l’organigramme de chaque collectivité locale, un poste d’expert en genre ;

Intégrer un module sur l’intégration du genre dans la gestion locale au sein des curricula de formation des personnels des collectivités locales.

Intégration du genre dans le développement local

Cap sur la prise en compte du genre dans la planification et la budgétisation au niveau local.
La salle de conférence de la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés(CNDHL) a servi de cadre le 21 octobre 2020 à Yaoundé à un atelier d’enrichissement du « guide de planification et de budgétisation sensibles au genre pour les autorités locales au Cameroun ».
La séance de réflexion de ce jour est placée sous la houlette de la présidente de l’association Protège QV Sylvie Siyam, avec le soutien technique du ministère de la décentralisation et du développement local(Minddevel), du ministère de la promotion de la femme et de la famille(Minproff), du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire(Minepat) et des Communes et Villes Unies du Cameroun(CVUC). Présent également à cet atelier de réflexion, le maire adjoint au maire de la mairie de Yaoundé 6, Virginie Ngah, le délégué départemental du Minddevel, le PRADEC, le maire honoraire de Bana Kamanda germain et les membres de la société civile.
Le mot de bienvenue a été prononcé par Madame le Professeur Atangana Malongue membre de la Commission, représentant le Président de la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés, appréciant l’initiative et rappelant les efforts que mène la Commission dans la promotion et protection des droits au Cameroun.
De la présentation faite lors des termes de référence par la présidente de l’association protège QV l’on retient que «La budgétisation favorable à l’égalité des sexes seraient un atout qui devrait permettre au Cameroun d’aller plus vite dans l’atteinte de l’ODD (objectif de développement durable) N°5 en faveur des femmes et des filles. Afin de l’atteindre, le gouvernement prévoit des actions de renforcement des capacités des élus locaux. En croisant ces deux aspects, protège QV a voulu contribuer aux efforts du gouvernement avec l’appui d’une organisation africaine qui milite pour les droits de la femme (Women Human Wright) en s’engageant dans l’élaboration d’un guide de planification et de budgétisation sensibles au genre pour les autorités locales du Cameroun. Il existe déjà un guide de planification locale et régionale qui avait été fait par le Minepat. Mais celui que nous voulons faire est comme un ajout a celui-là pour expliquer aux élus locaux, comment ils peuvent tout en respectant le processus de planification mis en place par le Minepat, intégrer le genre dans la planification ».
Apres ces propos, place a été faite à l’exposé de Etoundi Noah Mekongo, Cadre représentant de la CNDHL, sur le thème, « La Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés et la promotion de L’ODD N°5 sur l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et des filles ». De cet expose, l’on retient que l’objectif est de parvenir à l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles ; mettre fin partout dans le monde a toutes formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles, à cet effet, la CNDHL dénonce des cas de discrimination à l’égard des femmes et des filles dans un Rapport sur l’état des Droits de l’homme au Cameroun (…), collabore avec les autorités compétentes en vue de l’arrestation des auteurs de ces violations ainsi que la réparation des victimes. Aussi, la mise en œuvre des cibles de l’ODD au niveau local peut se faire à partir de certaines actions, notamment : la promotion et l’animation des activités sportives et de jeunesse ; la création des établissements publics locaux à caractère social ; l’établissement des actes d’états civils…
Ensuite s’en est suivi l’exposé de Mrs Vivian Jioy Kendemeh, sous-directrice de la promotion genre au Minproff sur le thème, « La présentation du politique national genre du Cameroun ». Pour y parvenir des actions doivent êtres mener entres autres : le renforcement des actions destinées à l’élimination des gaps entre filles et garçons dans le domaine scolaire a tous les niveaux et à la scolarisation non-discriminatoire des filles et des garçons ; réduire de 35% à 10% le taux d’analphabétisme et d’illettrisme des femmes ; favoriser leur accès au TIC ; porter de 40,2% à 28,7% le taux de pauvreté des femmes ; développer la formation politique et citoyenne des femmes et développer un partenariat actif avec les partis politiques nationaux pour une meilleure participation des femmes à la vie politique. Ensuite s’en est suivi l’exposé de Mlle Lionelle Tchingoua, membre de protège QV sur le thème, « Généralités sur la prise en compte du genre au niveau local. » Enfin, l’on a suivi avec attention l’expose de Madame Sylvie Siyam présidente de PROTEGE QV sur le thème « Planifier, mobiliser, budgétiser en intégrant le genre. »
Myriam Djamen
Atelier d’enrichissement du « guide de planification et de budgétisation sensibles au genre pour les autorités locales au Cameroun »
Voici les recommandations des travaux de groupe
Dans l’optique de produire un guide conséquent, trois groupes de travail ont été constitués avec à la clé des recommandations formulées par ceux-ci. S’agissant du premier groupe de travail qui avait pour thème « planification en intégrant le genre », une seule recommandation a été formulée, il s’agit d’intégrer dans l’approche genre l’aspect socio-culturel et religieux afin de prendre en compte les spécificités locales.
Pour le second groupe de travail dont le thème est « Programmer en intégrant le genre », ces derniers ont souhaité que les exécutifs locaux prennent en compte les propositions qui sont faites dans le draft du guide et qu’elles puissent mettre à la disposition de l’équipe technique des moyens financiers. Le troisième groupe qui avait pour thème, « Budgétiser en intégrant le genre », à suggérer d’adopter une formulation plus simple facilement compréhensible par le camerounais lambda ; équilibrer les actions avec les résultats attendus.
Comme recommandations générales, l’on retient qu’à l’échelle nationale, les séminaires de renforcement de capacités des élus locaux doivent être élaborés par le gouvernement, qui doit également prévoir un poste d’expert genre au sein de l’organigramme des communes.
A l’issue de cette atelier, la modératrice du jour par ailleurs chef cellule de la coopération au Minddvel, Madame Bilo’o épse Dzou Lucienne Thamar se réjoui de cette initiative. « Je félicite l’initiative précise par l’association protège QV pour pouvoir apporter un soutien au travers d’un guide aux élus locaux de pouvoir s’arrimer aux exigences internationales et nationales en ce qui concerne le budget des communes a l’approche genre. Je me réjouis aussi de la qualité des échanges, des idées, des propositions et des recommandations. Je souhaite que ce guide voit le jour et que le renforcement des capacités soit implémenter pour qu’enfin le processus de décentralisation qui est porté par le Minddevel soit réellement mis en branle, pour que le citoyen lambda sente qu’il est la priorité de la politique de développement du Président de la République. »
Myriam Djamen
REACTIONS
Sylvie Siyam, présidente de l’association Protège QV
« Nous devrions nous attendre à ce que quand un maire veut collecter les besoins des populations dans une approche de diagnostic, qu’il distingue les besoins des femmes des besoins des hommes. »
Cet atelier permet d’enrichir un travail qui est déjà en cours. Arrivé à une certaine étape de l’élaboration du guide, nous avons pensé qu’il était opportun de rassembler les acteurs qui auront à intervenir dans la mise en œuvre et de l’utilisation de ce guide. Le guide vise à expliquer aux autorités locales, comment intégrer le genre dans la planification, la programmation, la budgétisation et le suivi évaluation au niveau local. Intégrer le genre c’est prendre en compte les spécificités, les besoins et les attentes des femmes et des hommes et des autres composantes sociales. Au cours de l’atelier, les maires ont relevé qu’il ne fallait pas seulement élaborer des guides, mais qu’il fallait d’abord les outiller , les sensibiliser à accepter déjà le fait qu’il faut intégrer le genre mais aussi a comment intégrer, parce que ce n’est pas juste sur la base de leur volonté, c’est des exigences auxquelles le Cameroun a souscris, comme l’ODD N°5 qui est dans l’agenda 2030 des Nations Unies qui impose d’intégrer les préoccupations des femmes et des hommes dans tous les programmes, les projets et des politiques qui sont mises en œuvres au niveau central et au niveau local. Nous devrions nous attendre à ce que quand un maire veut collecter les besoins des populations dans une approche de diagnostic, qu’il distingue les besoins des femmes des besoins des hommes. Qu’il distingue aussi la contribution des femmes à celle des hommes. Un maire à la responsabilité d’implémenter le développement local, s’il fait un diagnostic sans avoir pris de manière précise les besoins, les problèmes de chaque groupe, ça veut dire que les solutions auxquelles il parviendra ne seront pas forcement efficace, elles auront des effets, des impacts sur certains groupes mais pas sur d’autres.
Ngah Virginie, 2è adjoint au maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé 6
« Nous devons tenir compte des besoins spécifiques de tous les genres. »
En participant à cet atelier nous avons compris que les choses évoluent positivement dans le sens de la prise en compte du genre, et que dorénavant nous allons devoir faire avec cette donne-là. C’est-à-dire que lorsque nous élaborons nos plans de campagne, nos budgets, nous devons tenir compte des besoins spécifiques de tous les genres. Dorénavant, nous allons nous arrimer à la volonté gouvernementale qui voudrait que le genre soit pris en compte dans les actions que nous menons sur le terrain. La première des choses à faire à partir de demain, vu que nous avons déjà le budget 2021 en préparation, il est question d’examiner tous sur l’axe de l’approche genre, et cela va nous permettre d’être plus efficace et utile pour nos populations.

Journée de Réflexion sur les lois encadrant la liberté d’association et de réunion

Le 06 octobre 2020, s’est tenue à la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) à Yaoundé (Cameroun), une journée de réflexion sous le thème : « Cohérence des lois sur la liberté des réunions et d’association en Afrique Centrale avec les lignes directrices de la commission Africaine des droits de l’Homme et des Peuples : Cas du Cameroun ».

Ont pris part à cette journée une vingtaine de participants représentant les acteurs de la promotion de la liberté d’association et de réunion, et notamment des administrations publiques, la CNDHL, la communauté universitaire, les organisations de la société civiles et les médias.

Sous la modération du Professeur ATANGANA MALONGUE, trois communications servies en plénière ont été délivrées. Elles portaient respectivement sur le rôle de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés dans l’alignement des lois avec les orientations internationales, et la Cohérence des lois sur la liberté d’association et sur la liberté de réunion au Cameroun avec les lignes directrices de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

Elles ont été suivies par des travaux de groupe.

Au terme d’échanges fructueux, les participants ont recommandé ce qui suit :

  • Mettre en place une branche de droit international à l’ENAM et au sein des juridictions camerounaises afin de favoriser l’internalisation dans la pratique des textes internationaux et régionaux ;
  • Sensibiliser et accompagner toute association de facto vers l’acquisition de la personnalité juridique ;
  • Vulgariser les textes internationaux et régionaux sur la liberté d’association et de réunion par tous les canaux ;
  • Produire un recueil des textes internationaux ratifiés par le Cameroun sur la liberté d’association et de réunion ;
  • Associer la société civile à l’élaboration et la formulation des avant projets de loi ;
  • Mettre en place une procédure dématérialisée de déclaration d’association.

Webinaire: COMMENT SURFER SUR INTERNET EN TOUTE SÉCURITÉ

Avec la pandémie à coronavirus et même avant, vous êtes très souvent sur internet. Mais y êtes vous en sécurité ? PROTEGE QV organise un webinaire sur le thème  COMMENT SURFER SUR INTERNET EN TOUTE SÉCURITÉ Jeudi 23 juillet 2020 de 14h-16h GMT, soit 15h à 17h (heure de Yaoundé ou Lagos)

Le nombre de participants est limité à 50.  Si vous êtes intéressé, veuillez vous inscrire ici :  https://docs.google.com/spreadsheets/d/18Evgc7sykjnEKsbgeGCrKOMeaPMduLx5btG6IAQTzKc/edit?usp=sharing

Comment ? : Via la plateforme Jitsi Meet de visioconférence compatible avec tous les navigateurs.

  • à partir de votre smartphone, le télécharger sur votre playstore ou apple store, ou à partir de votre ordinateur (sans téléchargement) ;
  • pour rejoindre la salle de formation en ligne, vous n’avez pas besoin de créer un compte, cliquez juste https://meet.jit.si/InternetSecurityTrainingP-QV-20200723
  • Saisir votre nom dans la zone « Merci de saisir votre nom ici » ;
  • Cliquer sur « Rejoindre la réunion ».

Mot de passe d’accès à la réunion : Pro|egeQV2020 au cas où il vous est demandé.

Méthodologie : Formation pratique et organisée en deux parties ((i) Identification des différentes cyberattaques et comment s’en prémunir ; (ii) Comment sécuriser votre smartphone et vos comptes sur les réseaux sociaux).

Formateur : Emmanuel BIKOBO, Ingénieur informatique, spécialiste en intégration logiciels, en sécurité et développement Web

Langue de la formation : Français

 

Installation du MAG IGF.CM

Les membres du Multistakeholders Advisory Group (MAG.CM) pour l’organisation de l’igf Cameroun ont été installés le mardi 14 juillet 2020 dans la salle de conférence du MINPOSTEL; PROTEGE QV fait partie des membres installés.
The MAG for national igf Cameroon was installed the last tuesday 14th July 2020 at the conference hall of MINPOSTEL, by the Secretary General of the said Ministry. PROTEGE QV is honored to be one of the member of the group.

Le respect des droits numériques dans le contexte de la COVID-19 au Cameroun

Face aux mesures prises par le Cameroun pour limiter la propagation de la covid19, Internet est devenu le moyen principal pour garder le contact avec les proches, travailler, étudier, se détendre et surtout assurer une relative continuité des services. Mais la question majeure qui se pose et qui a fondé une étude conduite par PROTEGE QV avec le soutien de la Coalition AFDEC, est celle du respect des droits numériques des citoyens dans le cadre des différentes initiatives mises en place dans ce contexte, aussi bien par les acteurs publics que privés.

Dans l’étude intitulée « Le respect des droits numériques dans le contexte de la covid19 au Cameroun », PROTEGE QV a, sous le prisme des principes clés de la Déclaration Africaine des Droits et Libertés de l’Internet, analysé six initiatives, dont trois de E-learning, deux de E-governance et une de Teleworking,  mises sur pied par le gouvernement, la société civile et le secteur privé. Au terme de l’étude, l’on peut affirmer que du fait de la couverture numérique parcellaire du territoire national, de l’absence de textes législatifs ou réglementaires encadrant certaines initiatives, de l’inadaptation au contexte de certains messages de sensibilisation, pour ne citer que ces exemples, les droits des citoyens sur internet, et notamment, l’accès et l’accessibilité à l’Internet, l’accès au savoir et à l’information, le respect de la diversité culturelle et linguistique, ou l’égalité entre les hommes et les femmes, n’ont pas été uniformément respectés dans la mise en œuvre de ces initiatives.

L’étude s’est terminée par la formulation de recommandations adressées aux différents groupes d’acteurs.

Vous pouvez télécharger le rapport de l’étude ici.

 

 

 

 

Disinformation Tracker

Aujourd’hui, Global Partners Digital (GPD), ARTICLE 19, Collaboration on International ICT Policy for East and Southern Africa (CIPESA), PROTEGE QV et le Centre pour les droits de l’homme de l’Université de Pretoria ont lancé conjointement une carte interactive pour traquer et analyser les lois, politiques et pratiques sur la désinformation dans toute l’Afrique subsaharienne.

La carte offre une vue d’ensemble des tendances des mesures prises par les États face à la désinformation dans la région, ainsi qu’une analyse approfondie de la situation dans chaque pays, en utilisant un canevas sur mesure pour évaluer si les lois, les politiques et les autres mesures prises par les États sont conformes aux standards internationaux.

Développée dans un contexte marqué par une croissance rapide de l’action des États face à la désinformation liée à COVID-19, la carte est un produit ouvert et dynamique. Au moment de son lancement, elle couvre 30 pays (voir ci-dessous pour la liste complète), avec pour objectif de renforcer cette couverture dans les mois à venir. Toutes les données, analysées et informations de la carte ont été fournies par des groupes et des acteurs établis en Afrique. 

A propos du lancement,

Selon ARTICLE 19, Bureau Afrique de l’Ouest: La désinformation constitue une grave menace pour la liberté d’expression et le droit d’accès à l’information, et elle vise à induire la population en erreur et à influer leurs opinions et leurs perceptions. La lutte contre la désinformation requiert une approche à multiples dimensions qui englobe, entre autres, l’éducation, la sensibilisation, la divulgation proactive des informations d’intérêt public, la vérification des faits, une réglementation indépendante et une autorégulation efficace par les médias traditionnels et les plateformes de médias sociaux. Avec la pandémie de COVID19, il est plus que jamais important que des efforts collectifs soient déployés pour limiter l’impact de la désinformation sur la santé publique et le droit du public à l’information.

La législation et les politiques nationales visant à contrecarrer et à répondre à la désinformation devraient toujours trouver le juste équilibre entre la nécessité de protéger les personnes contre cette pratique et le respect des droits de l’homme, en particulier la liberté d’expression. Ces mesures ne doivent pas être utilisées pour gêner ou entraver les opinions et les voix divergentes.

Nous sommes ravis d’avoir participé à cette initiative conjointe qui nous a permis de travailler avec des organisations sœurs sur le continent et en dehors pour publier ce tracker de désinformation.

Ce « tracker » est une démarche qui va permettre d’approfondir l’analyse des lois et des politiques relatives au phénomène de la désinformation dans la région, en engageant les médias et la société civile dans un plaidoyer basé sur l’analyse et destiné aux gouvernements et aux intermédiaires pour protéger les droits de l’homme, en particulier la liberté d’expression, dans leur réponse à la désinformation afin de garantir que toute restriction et toute sanction soient toujours justifiables, proportionnées et conformes aux normes internationales.

Selon CHR : La désinformation est un phénomène mondial dont les méfaits se font sentir sur l’ensemble du spectre politique, économique et social. Les efforts entrepris pour la contrer doivent respecter les droits de l’homme, en particulier la liberté d’expression, et impliquer différentes parties prenantes, en utilisant des normes juridiques et d’autres normes établies au niveau international. Le tracker offre une analyse approfondie des actions actuelles des États en matière de désinformation en Afrique subsaharienne, ainsi qu’un aperçu de la manière dont ils pourraient mieux y répondre. 

Selon CIPESA : La spéculation, les informations fausses et trompeuses qui circulent en ligne sont un défi, non seulement en Afrique mais dans le monde entier. Les moyens législatifs contre la désinformation sapent souvent la liberté d’expression et des médias. Le « tracker »  est une excellente ressource pour les militants, pour mener des actions de plaidoyer basées sur des preuves, pour l’engagement politique et pour les actions en justice .

Selon GPD : Les gouvernements du monde entier ont été confrontés à la question de savoir comment faire face à la désinformation – un défi rendu encore plus urgent par la crise  liée au COVID-19. Toutefois, nombre de leurs réponses présentent de réels risques pour la liberté d’expression. Nous espérons que ce « tracker » soutiendra les groupes de la région Afrique qui travaillent à promouvoir des solutions au défi de la désinformation qui protègent les droits  fondamentaux de la personne humaine

Selon PROTEGE QV: Il est de la responsabilité des Etats de préserver la sécurité des citoyens aussi bien dans l’espace physique que virtuel. Parmi les attaques à la sécurité en milieu virtuel, les fausses informations tiennent une place de choix et peuvent avoir des conséquences désastreuses. Chaque gouvernement devrait trouver le bon équilibre entre la préservation de la sécurité par la diffusion de la bonne information aux citoyens et le risque de bloquer des informations justes et utiles, souvent pour des raisons inavouables. Cet outil va fournir de la matière aux groupes intéressés par le plaidoyer pour permettre la mise à disposition opportune des bonnes informations aux citoyens.

Liste des pays actuellement couverts par la carte:

Afrique du Sud, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Eswatini, Éthiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Kenya, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Mozambique, Namibie, Niger, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Tanzanie, Togo, Zambie et Zimbabwe.

 https://www.disinformationtracker.org/

Pour plus de détails, contactez Motsabi@gp-digital.org 

Téléchargez l’article complet en anglais et en français (.docx)

Back To Top